Nov11
Les volontaires n’ont pas forcement le temps ou le loisir de rallier la caserne pour des interventions d’urgence.
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C’est dangereux Afin de nous et pour la population…»
Ce constat amer, c’est celui du caporal Jean Louis Vanael, pompier volontaire a Sambreville depuis 1980. «Di?s Que j’ai commence, etre pompier volontaire, c’etait une fierte ! On ne fera pas cette activite Afin de de l’argent, mais parce qu’on le sent, parce qu’on veut etre utile a la population. Avec J’ai reforme des services de secours, on doit etre plus souvent et plus un moment en caserne. Ici, a Sambreville, du reste. Parce que ce n’est gui?re comme ca partout. Et puis, on a bon nombre plus d’heures techniques. Et ca se marche le week-end. Ca decourage bien de jeunes qui ne semblent plus aussi motives et ne veulent plus s’investir autant qu’avant.»
A ses cotes, Alexandre Chabeau, 30 annees reste stagiaire depuis trois annees. Il a choisi ce second metier Afin de l’action, l’adrenaline et l’aide a la population. Mais cela lui demande de nombreuses temps et d’energie. «Mes soirees en famille, c’est fini. On voit notre vie de famille et le travail principal et des gardes le week-end; tout ca, c’est lourd. Mais j’ai fera un eventail et je l’assume. J’en connais nombre ayant abandonne au bout de deux ou trois mois quand ils se paraissent rendus compte que c’etait votre boulot qu’il ne fallait pas prendre a la legere et qu’on ne pouvait pas le Realiser seulement Afin de l’argent.»
De lourdes contraintes
Une position qui touche surtout les services incendie en zone rurale, affirme le depute Philippe Blanchart (PS), president de la zone de secours Hainaut-Est. «Dans notre zone, les pompiers volontaires constituent plus de 40% des effectifs zonaux et environ 90% du personnel au sein d’ trois des cinq services d’incendie : Beaumont, Chimay et Thuin. Aujourd’hui, sur 200 postes, il manque une trentaine d’hommes. Notre reforme a franchement votre role dans la frilosite des candidats pompiers volontaires comment commencer une conversation sur military cupid. J’ai limitation a un maximum de 24 heures par semaine, la multiplication via des du nombre d’heures techniques, le manque de souplesse des employeurs quand le volontaire trouve un emploi et l’obligation d’etre titulaire du Certificat d’Aptitude Federal sont des freins evidents a leur engagement.»
Le depute a interpelle le ministre de l’Interieur, Jan Jambon (N-VA), sur un phenomene qui se marque dans toute la Wallonie. Je lui ai demande : quelles seront nos solutions concretes proposees par le gouvernement Afin de remedier a votre situation ? Et dans quelle mesure cette penurie touche-t-elle d’autres zones ?
Des campagnes de recrutement vont i?tre lancees cet ete. En parallele, un blog web national destine a toutes les candidats pompiers volontaires potentiels va i?tre cree pour harmoniser et faciliter la diffusion des precisions importantes telles que l’organisation des epreuves du certificat d’aptitude federal et les places vacantes dans les differentes zones de secours, a repondu le ministre.
Jan Jambon a aussi propose des mesures particulieres, ayant ete prises, afin que le conge educatif soit reconnu en Region wallonne tel il l’est en Flandre afin que le pompier volontaire puisse suivre ses formations au cadre de le activite technique principale.
Mes Hennuyers moins doues ?
Philippe Blanchart a aussi souleve un autre lievre : «800 individus ont obtenu un Certificat d’Aptitude Federal en Belgique, a ce jour, qui leur permet de postuler dans une zone de secours. Interpellant, toutefois, seuls 87 Hennuyers ont obtenu votre dernier. Ce n’est pas normal. Mes Hennuyers ne sont nullement moins doues que des autres candidats pompiers».
«C’est un probleme d’exigence une part des formateurs de l’ecole du feu de Jurbise. Notre niveau demande etait manifestement trop eleve au sein des epreuves confortables. D’autant que ceux ayant reussi la selection doivent ensuite suivre 260 hueres de formation qui se donnent le week-end. C’est tres lourd pour des volontaires qui doivent en plus concilier ces contraintes avec celles de un metier principal.»
«Ce sont des problemes qu’il faut revoir. Cela faudrait raccourcir la duree de la formation et organiser des lei§ons en semaine par exemple, pour i?tre capable de professionnaliser plus facilement des volontaires. Mais ce n’est pas ‘LA’ solution ! Mes villes et communes n’ont pas les fonds financiers de n’engager que des pros. Il va falloir tomber sur l’equilibre entre les pros et le volontaires qui doivent rester majoritaires dans nos casernes», conclut Philippe Blanchart.
Manque question de reduire les formations
Des propos qui font bondir le colonel Marc Gilbert. Le chef d’une zone Val de Sambre n’en demord pas. Il convient penser qu’il reste considere tel l’un des principaux artisans de la reforme. «C’est vrai que les contraintes paraissent plus lourdes qu’auparavant et qu’il faut vraiment etre motive pour i?tre pompier volontaire aujourd’hui. Mais, c’est le metier qui veut ca. Ca fera des annees que je tire la sonnette d’alarme. Il manque pres d’un millier de pompiers en Wallonie. Et la reforme devait etre un des moyens de lutter contre cette penurie.»
«Et votre n’est nullement une question de salaire. Un volontaire pourra gagner theoriquement entre 2000 et 4000 euros via mois, en, plus de son activite principale. C’est enorme. C’est vrai que nos contraintes decouragent beaucoup de jeunes, mais on ne va pas sacrifier la specialite des interventions et la bonne marche des services incendie en reduisant l’ampleur et le niveau d’exigence des formations.»
«C’est un job dangereux, En plus qui plus est complexe et qui a recours a de l’equipement En plus en plus sophistique. On a triple le nombre d’heures techniques. Ce n’est pas pour rien. Et puis, Il existe la question des finances. On doit savoir votre qu’on veut. Le gouvernement federal n’a pas accorde tout la tresorerie que la reforme demandait, mais diverses communes ont sous-investi dans leur service incendie pendant des annees et, aujourd’hui, elles veulent se servir de l’argent d’une reforme pour rattraper un retard. Ce n’est nullement correct. Je plaide pour une professionnalisation accrue des prestations incendie, parce que c’est De surcroit qui plus est necessaire.»
La reforme divise donc les pompiers entre eux et les communes aussi qui y voient une menace Sans compter que sur leur equilibre financier. En attendant, les volontaires se font desirer. Un comble…
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